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  Varia

LE RESTO HONG THAï

Depuis que je suis devenue une adepte de la cuisine orientale, je me fais un devoir d'essayer tous les restaurants de cuisine vietnamienne, thaïlandaise, Szechannaise et cantonaise. Dans toutes les villes que je visite, je m'assois aux tables qui se disent fine cuisine orientale. Il y a de très malheureuses exceptions et j'en ai déniché une que je vous supplie de ne pas fréquenter et c'est le Wok Hong Thaï sis au 187, avenue Mont-Royal Est à Montréal.
J'y suis allée le 16 juin 2004. Nous étions trois et seuls dans le restaurant. La soupe proposée au menu du soir était la très populaire Won Ton qui cette fois goûtait la gomme Trill, donc le savon. Le bouillon avait le goût de l'eau (pas celui de Michel Rivard). Les rouleaux impériaux presque vides, étaient quasi essentiellement composés de pâte archi frite. Le chou chinois qui les accompagnait était flétri et bruni.
Alors là, le poulet à la sauce aux arachides et épinards frits nous ont mené au bord de la révolte: le poulet était de la viande pressée, découpée en petits morceaux et aurait pu être de l'utérus bovin ou du chat que nous n'aurions pas été étonnés. Le serveur nous a déclaré: chicken press... voulait-il dire du chicken breast que l'accent ne nous a pas révélé? Il ne parlait ni français ni anglais. Nous étions certains que ce poulet faisait partie des viandes froides à sandwich.
Les légumes étaient frais mais la sauce, sans caractère. Un d'entre nous avait choisi un nid d'hirondelle avec poulet: les trois convives ont été d'accord pour dire que la pâte tressée à la manière d'un nid (vive les oiseaux!) goûtait ce que sent le savon à lessive. Nous n'avons pris aucun de ces affreux desserts (pomme, ananas ou banane frits) ni thé. Nous avons pris la porte.
Coût pour trois: $75



Ce texte est protégé par les droits d'auteur et n'engage que l'opinion de Francine Allard.
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