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BIOGRAPHIE
DE FRANCINE ALLARD
En 1949
Francine Allard voit le jour en plein milieu du XXème
siècle, un 16 octobre, sous le signe de la Balance. Elle
demeurera la fille unique de Jacques Allard et Yolande Ravary,
tous deux de Verdun, ville ouvrière nouvellement intégrée
à Montréal.
Elle vit une jeunesse sans histoires au 1021 du boulevard Brown
où sont actuellement sis le Centre culturel et la bibliothèque
de Verdun. Elle fréquente l'école Notre-Dame-de-la-Garde,
située sur la même rue. Mesdemoiselles Andrée
Picard, Denise Leroux, Denise Pronovost et Jeanine Lebel sont
successivement (parfois plusieurs années de suite) ses
enseignantes qui ont su reconnaître chez Francine Allard
une élève à l'imaginaire très fertile.
En 1962
Elle est ensuite admise au cours classique alors dispensé
à l'école publique Margarita par les Sœurs
de la Congrégation Notre-Dame. En plus du latin, de l'histoire
et des mathématiques, Francine Allard a la chance de
faire du théâtre grâce à Georgette
Maheu, professeur d'anglais, qui lui donne un premier rôle
dans une comédie musicale intitulée La foire de
Séville. "Mamoizelle" Allard y tient deux rôles
dont celui de la Rosalba del las Pastillas et Olivares y Patafiol
et attire l'attention par sa voix remarquable et la puissance
de son jeu.
En 1965
Elle ira donc perfectionner sa voix de soprano colorature chez
Mme Parent, rue Briand à Ville-Émard dont au moins
trois des filles sont de brillantes musiciennes. L'une d'elle
deviendra une diva célèbre à l'Opéra
de Montréal, Marie-Danielle Parent. Roger Filiatrault
(membre du Quatuor des Alouettes) qui a formé plusieurs
chanteurs classiques, se rend chez les Parent le mercredi et
accepte de dispenser des leçons privées à
Francine Allard. Le professeur prépare sa jeune élève
pour les examens d'admission au Conservatoire de musique et
d'art dramatique de la province de Québec, dirigé
à cette époque par Claude Daveluy, éminent
organiste s'il en fut un.
En 1967
Au Conservatoire qu'elle fréquente en parallèle
avec ses études secondaires, Francine Allard aura comme
professeurs Pierrette Alarie, Léopold Simoneau et Daniel
Ferro de New York. En 1967, le 6 mai, son professeur lui demandera
de chanter pour le plaisir d'un vieil homme voûté
qui l'écoute les yeux fermés chanter l'air de
Cherubino (Le mariage de Figaro) en italien. L'homme ne tarit
pas d'éloges envers cette voix naturelle qu'il prétend
rarement entendue. Il s'agit de l'illustre maestro Wilfrid Pelletier.
Elle étudie également l'art dramatique auprès
du comédien Alfred Brunet : pose de voix, lectures à
voix haute, et jeu théâtral de 1965 à 1968.
Elle quitte le Conservatoire mais continue à travailler
le chant avec Madeleine Donais Rock tout comme Gino Quilico
et Fernande Chioccio.
Francine Allard entre également au Collège Sainte-Marie
de Montréal afin d'y obtenir un DEC en sciences humaines.
Elle reçoit son diplôme en 1970. Puis s'inscrit
au baccalauréat en philosophie dans les mêmes locaux
puisque le Sainte-Marie cédera sa place à l'UQAM
(pavillon Saint-Alexandre et édifice Reid's). Elle ne
complétera pas son baccalauréat mais aura le temps
de questionner Kierkegaard, Heidegger, Kant, Aristote et Platon.
En 1968
L'année
qui suit l'Exposition Universelle de Montréal, Francine
Allard travaille à Terre des Hommes comme vendeuse de
cartes postales et fait la rencontre, le 21 mai 1968 de celui
qui deviendra son actuel conjoint Michel Cardin. Il vend de
la crème glacée molle chez Bazinet (qui détient
tous les stands à crème glacée de l'Expo).Celui-ci
termine son cours classique au Séminaire de philosophie
de Montréal et est accepté en médecine.
Francine Allard devient alors choriste dans la chorale de Radio-Canada
et participe durant deux années consécutives à
la Messe du dimanche dite par le Père Émile Legault.
Le chœur est dirigé par le compositeur François
Dompierre à qui succédera Marie Bernard. Francine
Allard travaille à l'occasion dans les studios de Paul
Baillargeon et sera l'une des choristes sur les disques de Chantal
Pary, Claude Léveillée, François Dimpierre,
Jean Lapointe.
En 1970
Elle abandonne donc l'UQAM pour s'inscrire à l'Institut
pédagogique Marguerite-Bourgeoys dirigé par les
mêmes religieuses que l'école secondaire Margarita
de Verdun. Francine Allard reçoit un diplôme d'enseignement
au préscolaire et sera embauchée à la commission
scolaire du Sault Saint-Louis de Ville La Salle, à l'école
Laurier Mac Donald. Elle épouse Michel Cardin le 1er
juillet 1972 à la paroisse Saint-Télesphore de
La Salle.
En congé de maternité en 1974, Francine Allard
ne retournera sur le marché du travail qu'en 1980, dans
une école de campagne à Saint-Benoit de Mirabel.
Le couple Allard-Cardin aura trois enfants. Mélanie (1974),
Matthieu (1978) et Élisabeth (1983) et habitera successivement
La Salle (rue Bayne), Laval-Ouest (13ème avenue), Mirabel
(rang La Fresnière), Saint-Eustache (rue Brodeur), Deux-Montagnes
(rue Olympia) et finalement Oka.
Francine Allard sera tour à tour commissaire scolaire
à la commission scolaire Saint-Eustache, devenue des
Patriotes puis enfin la Seigneurie des Mille-Iles. Son engagement
à défendre les enseignants est légendaire
et sa force de caractère lui aura permis d'inoubliables
envolées verbales dont plusieurs se souviendront.
Elle passe ses temps libres à étudier l'aquarelle
et la poterie au Centre des arts visuels de Montréal
et à la Poterie Bonsecours (Vieux-Montréal) et
à l'Atelier de Lyse Fleury à Saint-Augustin. Elle
participera à des expositions de groupe et accrochera
ses aquarelles à la Galerie L'Harmattan à Baie
Saint-Paul. On peut encore les voir à l'heure actuelle.
En 1991
Elle
participe aux auditions du Festival Juste pour rire à
la Maison des arts de Laval en compagnie de l'humoriste Claude
Legault et de Anthony Kavanagh. Elle se classera troisième
et se fera remarquer grâce au personnage d'Émérentienne
Beaulne, chanteuse d'église à 10$. Ville de Laval
l'embauche pour son Festival en fleurs l'automne suivant. Elle
fera mourir de honte le conseiller municipal qui figurait parmi
ses amis en faisant dire à Mme Beaulne : " M'inviter,
moi, Émérentienne Beaulne, à un party de
planteux de graines, d'adorateurs de narcisses et de Saint-Joseph!".
La salle prendra du temps à réagir puis à
applaudir, enfin. Malgré ce succès certain, Francine
Allard mettra fin à son rôle d'humoriste sur scène
(stand up comic).
Elle écrit son premier livre : Défense
et illustration de la toutoune québécoise
qui sera publié par les Éditions Alain Stanké.
Depuis, elle partage son temps entre les conférences,
l'écriture et l'aquarelle.
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